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Enfants et le divorce

enfant papa

 

Enfants et le divorce

De nombreuses familles en France et en Europe sont touchées par le divorce. Le taux actuel de divorce est de 40 - 60% selon les études et les pays. La majorité survient dans des familles avec enfants âgés moins de 18 ans. Le divorce propulse les adultes et les enfants dans de nombreux conflits.

Une grande diversité de circonstances existe pour chaque cas, et la majeure partie des enfants de divorcés devient des adultes compétents et sans problèmes spécifiques. Un quart des enfants de divorcés exhibent des difficultés émotionnelles et du comportement (par rapport aux 10 % d'enfants de parents non divorcés).


Une majorité de ces parents se montre capable d'établir à nouveau (après divorce) une parenté équilibrée sans conflit, mais un tiers éprouve une nette difficulté, durant des années (après leur divorce), à établir une parenté acceptable pour épargner aux enfants les conflits.


Les relations entre parents divorcés, varient de camarades coopératifs, associés fâchés, adversaires ardents à ennemies intimes. Même quand les parents sont "des associés fâchés" ou "des ennemies intimes", il serait utile de trouver comportement équilibré avec l'enfant pour lui éviter des problèmes ultérieurs.

 


Avec le temps, la colère se dissipe et la majorité des parents développe une certaine version de "parenté coopérative", où ils communiquent directement comme des adultes responsables en ce qui concerne les enfants, leurs gardes, la scolarité, etc. La médiation peut aider ou forcer les parents à définir un comportement cohérent afin d'aider leurs enfants à grandir, à les rassurer et les déculpabiliser.


Inclure l'autre parent dans la scolarité et les autres activités de l'enfant, et organiser un programme réalisable permettant aux enfants d'accéder aux deux parents. Autoriser l'enfant à avoir des liens affectifs avec l'autre parent, et éviter de mettre l'enfant au milieu du conflit.


Exclure l'autre parent est une décision inutile, irréaliste, et néfaste à long terme.


Eviter d'interroger les enfants pour avoir des informations concernant l'autre parent, éviter de discuter les problèmes de la scolarité ou de l'adolescence devant l'enfant afin de ne pas augmenter l'anxiété de l'enfant.


Il est inutile de dévaloriser l'autre parent ou d'utiliser l'enfant comme un moyen pour blesser ou de faire pression sur l'autre, cela ne sert à rien, car l'enfant formule ses propres jugements selon ses propres expériences.


Devant certains signes, certains symptômes, il serait conseillé de consulter le médecin de la famille pour dépister un mauvais retentissement du divorce sur l'enfant :
- Retard de croissance,
- Tristesse ou dépression
- Sentiment de culpabilité
- Problèmes de sommeil et d'irritabilité
- Problème alimentaires (obésité, amaigrissement)
- Changement de la personnalité, retard scolaire
- Peurs irrationnelles (refus dormir seul, peur excessive du noir)
- Comportement compulsif (instabilité émotionnelle, crier, casser.)

 

 

 

Conclusion
L'utilisation des procédures judiciaires pour lutter contre l'autre parent, les allégations de pédophilie et d'inceste, utilisation de l'enfant pour régler les comptes ne feront que rendre l'enfant plus fragile, cibles de difficultés scolaires, d'anxiété, obésité, et troubles émotionnels. La responsabilité des parents est majeure dans la protection de l'enfant et son bon développement psychomoteur. Pourquoi hésiter à demander la médiation sociale, l'aide médicale en face de difficultés ?

 

 

 

 

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