Les désordres phobiques mènent souvent aux comportements d'évitement exagéré pouvant rendre leurs victimes handicapées sur le plan professionnel.
Les deux types cliniques les plus courants sont : phobie sociale et phobie spécifique.
- Les phobies sociales : peur de situations comme parler en public, exécuter une activité en public.
- Les phobies spécifiques : peur d'un stimulus identifié qui provoque une réponse d'inquiétude intense (peur des insectes, des souris ou araignées, vertige des hauteurs, peur des injections, peur du sang).
Ces maladies sont caractérisées par une peur marquée d'objets spécifiques ou de situations identifiées (DSM-IV). L'exposition à l'objet de la phobie, dans la vie ou dans l'imagination ou même en image peut déclencher l'anxiété et même une attaque panique. Les adultes reconnaissent généralement que cette peur intense est absurde. Néanmoins, ils évitent le stimulus phobique ou en tolèrent l'exposition avec difficulté.
Les phobies spécifiques les plus communes incluent :
8 % de la population adulte souffrent d'un ou de plusieurs phobies spécifiques. Les taux seront largement plus élevés si les exigences diagnostiques sont moins rigoureuses.
Les phobies spécifiques commencent dans l'enfance, et au début de la deuxième décade (DSM-V). La plupart des phobies persistent durant des années, et peu régressent sans traitement.
Les phobies spécifiques ne résultent pas seulement d'une exposition à un événement traumatisant (être mordu par un chien ou par un chat) (Marques, 1969), mais il y a une évidence que cette phobie existe chez un membre de la famille (parent).
Les attaques de panique spontanée paraissent aussi jouer un rôle dans le développement de phobie spécifique, bien que l'action d'éviter soit plus limitée dans ce cas.
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