Encyclopédie: santé mentale

Phobie sociale

 

stress-post-traumatique

Phobie sociale : si répandue

Les désordres phobiques mènent souvent aux comportements d'évitement exagéré pouvant rendre leurs victimes handicapées sur le plan professionnel.

Les deux types cliniques les plus courants sont ; phobie sociale et phobie spécifique.

- Les phobies sociales : peur de situations qui impliquent un examen minutieux possible (parler en public, exécuter une activité en public).

- Les phobies spécifiques : peur d'un stimulus identifié qui provoque une réponse d'inquiétude intense (peur des insectes, des souris ou araignées, vertige des hauteurs).

 

 

 

abs11.5 La Phobie sociale :

ou trouble d'anxiété sociale, décrit l'état des patients atteints d'une anxiété persistante dans les situations sociales, comme toute activité en publique, ou pendant la prise de parole en public (Ballenger et al., 1998). Comme dans les phobies spécifiques, la peur est reconnue par les adultes, et jugée excessive et déraisonnable, mais la situation sociale redoutée est évitée ou tolérée avec grande incommodité et inconfort notable. Les patients envahis par l'anxiété laisse apparaître leurs symptômes d'inquiétudes (tremblement, transpiration, rougeur), hésitation ou parole rapide. Selon ces symptômes, le public peut les juger faibles, stupides, ou “peu compétents.”

 

 

La peur de s'évanouir, de perdre contrôle de ses intestins ou sa vessie ne sont pas rares. Les phobies sociales sont associées avec anxiété d'anticipation pendant les jours ou les semaines qui précédent l'événement redouté.
La fréquence de la phobie sociale est de 2 - 7 %. La phobie sociale est plus fréquente chez les femmes. La phobie sociale commence durant l'enfance ou l'adolescence, et s'associe avec les traits de timidité et inhibition sociale (Kagan et al., 1988). Une humiliation publique, embarras sévère, ou autre expérience stressante peut provoquer une intensification de ces difficultés (Barlow, 1988).

Une fois trouble installé, les remissions complètes sont rares sans traitement.
La sévérité des symptômes varie selon les exigences professionnelles et selon la stabilité des rapports sociaux. Les données préliminaires suggèrent que la phobie sociale est d'origine familiale (Urgent., 1998)

 

 

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