Encyclopédie: santé mentale

Nos peurs, comment les surmonter ?

 

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Nos peurs : comment les dépasser ??

Nous réagissons différemment en face de nos peurs. La crainte peut paralyser certains, et peut rendre d'autres moins efficaces ou moins productifs. Certaines peurs sont légitimes, elles sont la pour nous protéger, pour nous avertir, et pour modérer notre comportement. Ces peurs sont à prendre en considération, sans pour autant devenir l'élément principal de notre décision. Quand les craintes nous commandent, elles nous empêchent de prendre certains risques, nous paralysent, et deviennent un obstacle à la réalisation de nos potentiels et de nos projets.

 

 

 

1. Comprendre que chacun a peur de quelque chose

Les personnes ayant une mauvaise estime de soi, peuvent penser que leurs peurs sont plus nombreuses et plus excessives que chez les autres. Ces personnes oublient que chacun a peur de quelque chose, et que le courage est de dépasser progressivement ses peurs. Vous pouvez avoir peur des araignées sans avoir peur des serpents, une autre personne peut paniquer en face d'une abeille ou d'un chien. Il est possible d'avoir peur de monter dans un avion, et par ailleurs être un grand orateur qui explique ses idées devant des centaines de personnes.

 

 

 

2.  Dépasser vos peurs progressivement

Si vous avez du mal à prendre la parole en public par exemple, il est inconcevable d'essayer de surmonter cette peur en s'adressant à une salle de 1000 personnes. Il est plus logique de prendre la parole devant des amis, puis devant un cercle d'amis élargis, puis dans votre milieu professionnel. Il s'agit en réalité d'un apprentissage et non pas d'un traitement de choc. La différence réside dans le fait que cet apprentissage à surmonter vos craintes peut vous aider à consolider votre estime de soi. Les petites réussites sont indispensables pour cette estime de soi, et pour pouvoir affronter les difficultés et les échecs.

 

 

 

3. Considérer vos peurs comme des défis pour devenir meilleur

C'est le principe même de la pensée positive, cultiver le côté positif des choses.  Vous pouvez analyser vos peurs et vos craintes, puis analyser les conséquences, les avantages, et les inconvénients.

  • Qu'est-ce que vous allez gagner en surmontant telle peur ?
  • Quelle amélioration dans votre vie quotidienne, professionnelle, ou personnelle, serait-elle  envisageable sans cette peur ?
  • Quels sont les avantages potentiels de surmonter cette peur ?
  • Seriez-vous plus libre sans cette peur?
  • Qu'avez-vous à perdre en abandonnant cette peur ?

N'oublions pas, la peur nous avertit d'un risque potentiel, réel ou supposé. N'oublions pas non plus que celui qui ne risque rien n'a rien. Nos décisions ne peuvent échapper à ces deux considérations.

 

 

 

4. Modifier votre discours vis-à-vis de vos peurs

Notre discours reflète nos points de vue. Quand vous décrivez vos peurs, vous pouvez les cultiver, vous pouvez les augmenter, mais vous pouvez aussi les analyser pour les réduire.
Si vous décidez d'affronter une situation problématique qui peut engendrer un certain risque, et donc inévitablement une certaine peur, analyser cette peur dans les détails peut la réduire à de petits défis.

Imaginons une personne timide qui se prépare à rencontrer une femme. Après des semaines, il a découvert que la secrétaire qui travaille au deuxième étage est une personne célibataire, attachante et attirante. Il doit surmonter sa timidité pour la rencontrer, pour pouvoir communiquer, et pour espérer le début d'une relation sérieuse.  La meilleure chose à faire pour surmonter cette peur sociale est de modifier la nature de cette peur et sa représentation mentale. Ainsi, cette personne timide peut diviser cette peur en petite crainte, préparer les scénarios utiles pour affronter ces craintes du genre : et si elle me dit telles choses je vais répondre par telle réponse.  Si cette secrétaire me propose de boire un café, je formule telle réponse.


Il s'agit en vérité d'un processus cognitif et mental ; verbaliser sa peur, la décrire, l'affronter, l'analyser, puis préparer des réponses appropriées. C'est exactement ce que nous faisons avant un examen scolaire. Pendant notre apprentissage scolaire, on apprend à affronter la peur de l'examen en préparant le mieux possible nos réponses.

 

 

 

5. L'échec n'est pas la fin du monde

La peur de l'échec est parfois le fondement d'autres peurs, l'origine de multiples craintes. Parfois l'échec peut mettre la vie en danger, peut représenter un risque dévastateur. Ces cas de figures ne sont pas négociables. Le risque vital, ou social, ou financier mérite une décision réfléchie. Cependant, il existe de nombreuses situations où l'échec ne représente pas la fin du monde. Dans ces situations, il est important de surmonter ses peurs, et d'accepter l'échec comme une possible éventualité. Cette acceptation peut permettre d'alléger le goût de l'échec, de réduire la peur qui accompagne la prise de risque.

 


Accepter l'échec nécessite une bonne évaluation du retentissement de cet échec, de ses conséquences, et invite à élaborer la meilleure stratégie pour y faire face.  En d'autres termes, transformons nos échecs en expérience, en apprentissage et non pas en échec définitif.

 

 

 

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