Acceptation

En psychothérapie, quelques patients refusent d’admettre qu’ils ont un problème. Cette acceptation signifie pour eux un échec, une résignation,

la fin du combat. Par exemple : la dépression va gagner quand j’admets que je suis dépressif.

Ces patients refusent d’admettre le problème pour renforcer le rôle contre les difficultés de la maladie. Leur seule victoire contre la dépression devient de résister à la souffrance, ou douleur physique, à la fatigue et à l’insomnie. Ce refus d’accepter le problème cultive leurs sensations négatives, considéré comme signe de résistance.

Le thérapeute devrait expliquer que l’acceptation du problème n’est pas une démission, n’est pas une reddition, mais le point de départ d’une lutte organisée et constructive contre ce problème.

Le thérapeute devrait convaincre le patient d’accepter la présence du problème, de l’affronter, de préserver ses forces pour triompher sur ce problème sans glorifier la souffrance ou les difficultés.