Quand un patient se condamne après avoir commis un acte, ou une erreur, le thérapeute peut utiliser l'argument de meilleur ami:
est-ce que vous condamnez de la même façon votre meilleur ami s'il commet les mêmes erreurs ?
En posant cette question, le thérapeute met son patient devant un jugement raisonnable qui associe empathie et honnêteté. En réfléchissant à cette question, le patient peut découvrir qu'il est trop sévère avec lui-même, ou peu compatissant. L'argument de meilleur ami ajoute à la discussion entre le thérapeute et son patient un double standard. Le patient est sévère avec lui-même, empathique avec les autres.
Le patient peut découvrir qu'il est perfectionniste ou moralisant, ou exigeant avec lui-même. En se comparant avec son meilleur ami, il peut admettre que les humains peuvent faire des erreurs, que personne n'est infaillible. En admettant le caractère imparfait de son comportement, le patient améliore progressivement son estime de soi, et modère la sévérité de son auto jugement.