Encyclopédie: sexologie et couple

Premier apport sexuel : risques

 couple jeunes

Premier apport sexuel : risques

Le premier rapport sexuel comporte un risque sanitaire important, ainsi un certain risque de grossesse non désirée. Le premier rapport sexuel se déroule à la fin de l'adolescence, dans un climat de questionnement sur sa propre identité, accompagnée parfois de manque d'informations.

 

Premier rapport sexuel et sexe prudent
Selon les études, 52 % des adolescents n'ont pas utilisé un moyen de contraception pendant leur premier rapport sexuel, ce chiffre devient 24 % chez les adolescents en relation ayant des rapports sexuels réguliers avec le même partenaire.
D'autres études confirment la présence d'une relation émotionnelle accompagnant premier rapport sexuel peut alléger le risque sanitaire, en raison de la proximité des deux partenaires, la possibilité de communiquer et de discuter leurs besoins de contraception.
D'autre part, le premier rapport sexuel est influencé par l'impulsivité, par le désir, et la recherche des sensations nouvelles. Ces facteurs peuvent rendre le premier apport sexuel plus risqué sur le plan sanitaire. Dans certains cas, le premier rapport sexuel conditionne les autres rapports sexuels, la non utilisation du préservatif un exemple lors du premier rapport sexuel devient une justification pour la non utilisation dans les rapports suivants, comme si le risque sanitaire pris lors de ce premier rapport pourrait justifier la continuité de cette pratique.
Les analyses du risque sanitaire pris durant le premier rapport sexuel confirment la complexité des facteurs gouvernant la prise de risque durant cette rencontre, les premières expériences sexuelles sont un événement très important dans la vie de l'adolescent, pouvant forger sa conception sur la protection sanitaire et sur le risque lié à la sexualité.

Dans les cas des partenaires sexuels réguliers, qui se voient régulièrement, qui participent ensemble et une relation sexuelle consentie, les études démontrent que l'utilisation de préservatif est moins fréquente que dans les relations avec les partenaires sexuels occasionnels. Dans le cadre des relations à long terme, le risque sanitaire est mal apprécié. Les partenaires pensent en général que cette relation à long terme est moins risquée.


Un autre phénomène semble important : dans une relation entre adolescents caractérisée par le partage de certaines émotions, le temps de préparation est progressif et prolongé sous forme d'activité pro coïtal : caresses, nudité, masturbation mutuelle, et baisers.

Lors du premier rapport sexuel, la probabilité d'utiliser une protection afin de limiter les risques sanitaires liés à la sexualité est élevée en raison d'une meilleure qualité de communication dans le couple. Cette tendance s'inverse lors des rapports sexuels suivants, où les couples utilisent moins de protection que les couples occasionnels. Les partenaires dans les couples progressifs est basé sur l'émotion pensent, à tort, que la nature de la relation peut les protéger, et que la relation à long terme est considérée comme une relation moins risquée.

Généralement, les couples adolescents durent peu de temps, chaque partenaire cherchera aussi vite d'autres relations. La sexualité devient ainsi une sexualité à multiples partenaires, donc un risque sanitaire élevé, et non plus une relation à long terme capable d'alléger le risque sanitaire.

En d'autres termes, la perception de la relation basée sur le sentiment comme un facteur protecteur est une approche erronée. Seule la relation monogame à long terme peut être un facteur protecteur. Cette perception erronée participe à la propagation des maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées dans les couples adolescents.  Ces données peuvent justifier encourager les couples adolescents à utiliser le préservatif dans leurs relations principales le plus longtemps possible, en expliquant la nature couple adolescents, ses limites, et le risque sanitaire lié à la sexualité.

Références :
1. Corbin, W. R., & Fromme, K. (2002). Alcohol use and serial monogamy as risks for sexually transmitted diseases in young adults. Health Psychology, 21(3), 229-236.
2. Wolitski, R. J., & Branson, B. M. (2002). "Gray area behaviors" and partner selection strategies: Working toward a comprehensive approach to reducing the sexual transmission of HIV. In A. O'Leary (Ed.), Beyond condoms: Alternative approaches to HIV prevention (pp. 173-198). New York: Kluwer Academic/Plenum.
3. Zimmerman, R. S., Hansen, G., Cupp, P. K., & Brumley-Shelton, A. (2003). The impact of rural teens' first sexual encounters on later sexual behavior. Manuscript in preparation.
4. Zimmerman, R. S., Lynam, D., & Monteith, M. (2003). Understanding sexual decision-making: Validation of a new paradigm. Manuscript in preparation.

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