Anatomie de l’orgasme féminin

L’orgasme féminin a toujours la même anatomie, qu’il soit atteint par masturbation individuelle mutuelle, par relation homosexuelle ou hétérosexuelle.

Le déroulement de l’orgasme féminin est identique en cas de masturbation, de relation hétérosexuelle ou homosexuelle, en cas d’orgasme sans pénétration ou même sans acte sexuel.

Le corps pendant l’orgasme
L’orgasme est un sentiment agréable qui concentre dans le corps, les réactions sexuelles, et les émotions. Il fournit de sensations agréables même chez les animaux.
Masters et Johnson n’ont jamais observé de changements du clitoris pendant la phase d’orgasme en dépit de sentiments puissants et agréables impliquant le clitoris pendant l’orgasme féminin. En cas d’orgasme vaginal, le clitoris est impliqué au départ de l’orgasme.
Quand une femme est stimulée sexuellement (par stimulation physique ou cérébrale), son cœur bat plus vite, elle respire plus rapidement. Souvent, elle serre plusieurs muscles de son corps.

Ses seins augmentent de volume légèrement, et les mamelons ont tendance à être en érection (les mamelons se dressent et deviennent plus durs. Certaines femmes ont de rougeurs sur le visage, cou, et sur la poitrine. La partie visible du clitoris enfle légèrement et augmente de volume pour permettre de recevoir le plus de stimulation possible. Des sécrétions se libèrent dans le vagin et sur la partie externe. Les petites lèvres s’aplatissent et s’ouvrent légèrement. Le vagin s’allonge et s’élargit en se transformant d’un espace potentiel à un espace réel.

L’orgasme se traduit chez les femmes par des contractions au niveau de la plate-forme orgasmique c’est-à-dire les parois du vagin puis immédiatement dans toute la zone vaginale et utérine. Les contractions se succèdent à intervalles d’environ 0,8 seconde, leur nombre varie entre 3 et 15. Les premières contractions sont plus intenses que les dernières.
Il existe une corrélation entre le nombre et la durée globale, entre ces contractions musculaires vaginales et l’intensité décrite et ressentie de l’orgasme.

La durée de contractions musculaires varient selon les femmes, durent en général de 13 — 51 secondes. La tension de couches musculaires du vagin augmente autour du pénis facilitant l’écoulement du sperme vers le fond du vagin et vers le col utérin.
Pendant l’orgasme, on observe de contractions musculaires de l’utérus, qui varient dans la durée et l’intensité, contractions qui commencent dans la partie supérieure de l’utérus nommée le fond de l’utérus et progressent vers le col utérin.

La fréquence respiratoire augmente jusqu’aux 40 mouvements par minute. Le rythme cardiaque atteindre 180 battements par minute, la tension artérielle peut augmenter jusqu’au 220/130.

L’orgasme féminin se caractérise par de comportements involontaires comme les mouvements non coordonnés de bras, de jambes, du cou, et de thorax.
Certaines femmes arquent leurs dos, d’autres ont de crampes dans les jambes ou dans les pieds. Certaines femmes expriment leur réaction en émettant des bruits ou des gémissements involontaires.

Pendant l’orgasme, le mamelon et l’aréole [complexe aréolo — mamnaire] participent de façon visible, par de petites ondulations, visibles à l’œil nu, représentant le seul signe visible de l’orgasme féminin.

Quelle stimulation ?
L’orgasme peut être le résultat d’une stimulation mutuelle [masturbation mutuelle], de rapports sexuels pénétratifs, masturbation, ou de l’utilisation de jouets sexuels.
La stimulation régulière et continue semble la stimulation la plus efficace pour aider la femme à atteindre l’orgasme. Cette stimulation est capable de produire un orgasme plus long que les orgasmes obtenus par une stimulation intensive et irrégulière. Certaines femmes peuvent atteindre l’orgasme pendant l’acte sexuel pénétratif, d’autres femmes sont moins sensibles à la pénétration vaginale, et atteignent l’orgasme par l’intermédiaire d’autres stimulations [masturbation, stimulation manuelle ou orale.]

Orgasme : sensations
Certaines femmes décrivent des sensations d’étirement des muscles de la colonne vertébrale, d’autres femmes parlent d’un relâchement musculaire sauf en ce qui concerne le vagin, d’autres femmes décrivent une légère émission d’un liquide dont certains qualifient d’éjaculation féminine. D’autres mouvements involontaires peuvent surgir : cris, contractions des muscles de visages, tremblements. Dans ces cas, le vagin est entièrement ouvert, et l’utérus se contracte légèrement.

Le côté cérébral varie selon les femmes, leurs âges, leurs expériences, et leurs cultures ; une majorité parle de perte de contrôle, d’être ailleurs.