Quelques jours après l’agression de Nice, même s’il y a des raisons de douter de la santé mentale du terroriste, la France est encore une fois la cible de cette guerre djihadiste?
Pendant cette guerre qui secoue le moyen orient, 2000 français sont présents dans les milices de l’état islamique, certains dans des postes de commandement. voilà un risque.
Sans oublier une histoire coloniale compliquée en Afrique et au Moyen Orient, la France et sa communauté musulmane, la première en Europe, devient une cible de choix.
Attaque après attaque, Daech continue sa stratégie pour diviser les français, cultiver la haine et la suspicion, et engendrer la stigmatisation sociale, raciale ou confessionnelle.
Cette fois, c’est différent. La tristesse est là mais avec la colère contre Daech et contre l’état qui n’arrive pas à protéger ses citoyens. Quelques heures après l’attentat, la classe politique utilisait cette tragédie pour critiquer le gouvernement dans un jeu classique de pouvoir / opposition.
Les élus des Alpes-Maritimes réclament des explications au gouvernement. Un président d’une commission d'enquête parlementaire sur les attentats, dénonce l'impuissance de l'exécutif.
L'exécutif réplique en parlant de « responsabilité», en détaillant ses mesures de sécurité.
Le front national, à l'accoutumée, renvoie dos à dos gauche et droite, mettant l’accent sur les carences de l'État.
Certains britanniques disent avoir voté pour le Brexit en voyant les images des réfugiés... Et les français, vont-ils résister longtemps à garder leur union nationale en dépit de la cacophonie de la classe politique ?
Massacre de masse avec des moyens primitifs, voilà ce qui est nouveau. Par contre, la stratégie ne changera pas : panique, épuisement, suspicion, tension au sein de la société française pour la fragiliser. A Nice, la réponse des habitants était solidarité et fraternité ; la réponse des français est leur union, comme c’était le cas à Paris, même s’il est légitime d’exprimer la tristesse ou la colère.
La France est malmenée, endeuillée mais à part quelques vagues de discours coléreux ou militants sur les réseaux sociaux, Daech n’a pas encore réussi sa stratégie.
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